Nous n’avons pas besoin de chef·fe dans les écoles ! Non au projet de loi Rilhac
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Le projet de loi voté en 2ème lecture à l’Assemblée nationale les 29 et 30 septembre prévoit que les directrices et les directeurs puissent :
-* Imposer la façon dont les 108 heures seront utilisées
- Imposer aux équipes leurs choix de formation
- Décider du maintien ou du passage anticipé d’un élève, même contre l’avis des collègues
- Devoir rendre compte de la mise en place de « missions » fixées par la hiérarchie
- Emettre un avis sur leurs collègues lors des rendez-vous de carrière avec l’IEN
- Distribuer des primes à certains membres de leur équipe selon des missions fixées
- Être impliqué·es dans le choix des candidats à des postes à profil pour leur école, voire même recruter directement
Avec cette loi, le gouvernement entend donc instaurer un nouvel échelon hiérarchique pour mettre au pas les enseignant·e·s mais aussi les directrices et directeurs qui devront répondre de leur gestion des équipes face à une hiérarchie toujours plus autoritaire. Pourtant, cela ne correspond à aucune demande des personnels, d’aucune directrice, d’aucun directeur, d’aucun syndicat, d’aucune association de parents d’élèves, d’aucun mouvement pédagogique. Nous sommes là face à une mesure totalement idéologique que rien ne justifie hormis la volonté politique d’un gouvernement réactionnaire, bien décidé à mettre les enseignants au pas.
Rassemblement mercredi 29 septembre devant le rectorat de Clermont-Ferrand à 13h30
Télécharger le tract à diffuser largement ici :
Voir une affiche à mettre en salle des profs ici :
Voir ici une motion du Conseil des maîtres :
Voir dossier complet sur le site fédéral ici.
PLE et loi Rilhac : les 2 faces d’une même pièce : à lire ici
Affiche ici :