Toutes et tous en grève le 6 février
par

Journée de grève nationale interprofessionnelle
contre la réforme des retraites
Manifestation Jeudi 6 février
10h30 au Carrefour des facs
en bas du jardin Lecoq, carrefour Sablon/viaduc St-Jacques
AG Education Nationale salle 7 à Jean Richepin à 15h
Plan :
A lire le communiqué interprofessionnel national
Pour les collègues du 1er degré en charge de classe, il faut envoyer la déclaration d’intention d’être en grève mardi minuit dernier délai.
La réforme des retraites, c’est toujours non !
Tract intersyndical ici :
Malgré la désinformation voire les mensonges du gouvernement, malgré les tentatives de discrédit des grévistes, la population continue de soutenir massivement le mouvement social contre la réforme des retraites. La guerre de l’opinion, nous l’avons gagnée. Même les grands médias commencent à (enfin) faire entendre des doutes sur le bien fondé de la réforme. Le Conseil d’Etat lui-même a désavoué le projet du gouvernement en constatant qu’il n’est pas financé et en discréditant au passage les pseudo promesses de Jean-Michel Blanquer d’une (faible) revalorisation salariale (ne collant en réalité qu’à l’inflation). Le Conseil d’Etat souligne que c’est anticonstitutionnel !
Comme le gouvernement ne pouvait évidemment pas nommer sa réforme "système de baisse globale des pensions", Macron a donné l’étiquette "universelle" à son projet, réfutant au passage l’idée de régimes spéciaux. Mais à force de sortir du "système universel" de très nombreux corps de métiers, rétablissant de fait des "régimes particuliers" pour les corps capables de bloquer le pays (ou capables de réprimer les manifestant-e-s quand il s’agit de la police), cette réforme révèle sa véritable nature : faire baisser les pensions du plus grand nombre (dont les enseignant-e-s), et faire travailler plus longtemps.Quant aux régimes particuliers, rien ne garantit qu’ils ne seront pas réformés dans quelques années si la réforme passe…
La conférence de financement obtenue de haute lutte (sic) par la CFDT n’est même pas sûre d’arriver à son terme. Philippe a dores et déjà annoncé la fin de la partie : peu importe les débats, la réforme sera maintenue, l’âge pivot sera maintenu si aucune autre "meilleure idée" (pour moins payer les gens) ne sort.
Nous devons continuer à lutter contre cette réforme pour imposer son retrait :
- Un projet de société injuste qui entend mettre fin à la solidarité
- Une baisse majeure des pensions pour la grande majorité des salarié-e-s, dont les enseignant-e-s (on parle encore et toujours de plusieurs centaines d’euros par mois)
- Un âge de départ à la retraite à 100% à 65 ans et plus, au fil des années
- Le gouvernement désavoué par l’opinion publique, les médias, le conseil d’Etat
- Une répression sans précédent qui s’abat sur le mouvement social (salarié-e-s, grévistes, lycéen-ne-s) : après la CGT et SUD éducation, 2 responsables du SNES sont convoqués mardi 11 février à 9h au commissariat et menacés de sanctions pénales : soyons nombreux pour les soutenir et les accompagner
Des raisons de rester mobilisé·e·s, il y en a !