Les mobilisations engagées depuis septembre ont d’ores et déjà permis de faire bouger les lignes. Alors que le débat budgétaire va entrer dans la dernière ligne droite mi-décembre, nous devons faire barrage au budget d’austérité et obtenir plus de justice fiscale, sociale et environnementale. Le 2 décembre, enterrons les mesures anti-sociales et gagnons l’augmentation des salaires.
Se mobiliser ça paie !
Nos grèves, actions et manifestations ont permis des modifications substantielles du projet de budget Bayrou qu’avait repris à son compte Lecornu :

-suppression des deux jours fériés

gel des minimas sociaux
S'il faut être plus nuancé sur la réforme des retraites (le décalage n'étant qu'une victoire en demi-teinte), il est désormais communément admis que celle-ci pose problème et que les travailleuses et travailleurs ne comptent pas accepter de partir à le retraite si tard avec si peu.
Le compte n’y est pas !
Ces avancées prouvent que la mobilisation paie. Mais le compte n’y est pas ! La suite logique doit être l’abrogation de la réforme Borne et le retour à 60 ans et à 37,5 annuités de cotisation. Pour financer nos retraites, Solidaires exige la fin des exonérations de cotisations sociales patronales, l’égalité salariale femmes/hommes…
Au-delà, il faut maintenir la pression pour éviter tout retour en arrière et enterrer les mauvaises mesures qui subsistent et notamment :
- suppressions de postes dans la Fonction publique
- gel des salaires des agent·es de la Fonction publique
- baisse du budget des hôpitaux et des Ehpad
- limitation de la durée des arrêts maladie
Lire l'appel intersyndical interpro en pj.
Des raisons de se mobiliser dans l'Education nationale ne manquent pas !
Au premier chef, il y a les suppressions de postes : on nous promet 4000 suppressions, les sénateurs et sénatrices en veulent même 8000 !

