Le 28 septembre : journée internationale pour le droit à l’avortement.

Le 28 septembre : journée internationale pour le droit à l’avortement.

SUD éducation appelle à se mobiliser massivement à l'occasion de la Journée internationale pour le droit à l'avortement, le 28 septembre, et construira une mobilisation d'ampleur dans un cadre intersyndical dans ce but.

TOUTES ET TOUS DANS LA RUE LE 28 SEPTEMBRE 2023 JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT

Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement

Avortement : les femmes décident

 

L’interruption volontaire de grossesse : un droit fondamental
L’extrême droite, ennemie des droits des femmes

Par ailleurs, l'extrême droite menace partout les droits des femmes et minorités de genres, et notamment le droit fondamental de décider d’enfanter ou pas, quand et avec qui.

En France, Jean-Marie Le Pen qualifiait l’IVG de « génocide anti-français » (une formule reprise en 2018 par la future députée Rassemblement National Caroline Parmentier), et Marion Maréchal proposait encore en 2017 de le dérembourser. En 2022, le RN s’est opposé à l’allongement des délais pour avorter, et n’a pas fait mystère de sa position conservatrice sur la clause de conscience. Au parlement, Il a également largement participé à vider le projet de loi portant sur la constitutionnalisation du droit à l’IVG en tenant des positions femonationalistes.

Plus récemment, l’extrême droite française s’est illustrée en 2023 avec une violente campagne contre le Planning Familial, qui avait édité une affiche sur les droits reproductifs des hommes trans, ou encore avec des sorties natalistes glaçantes pendant la réforme des retraites (le député RN Sébastien Chenu indiquait en février à France Inter : « Moi, je préfère qu'on fabrique des travailleurs français plutôt qu'on les importe. »).

En Europe, en 2020, puis en 2021, la grande majorité des députés européens RN ont voté contre deux résolutions européennes condamnant l’interdiction — presque totale — du recours à l’avortement en Pologne. La conservatrice maltaise Roberta Metsola, présidente du Parlement européen depuis janvier 2022, assume également sa position contre l’IVG.

Il faut donc rester très vigilant⋅es et contrer ces manœuvres qui visent à cantonner les femmes à une fonction procréatrice et au service de leur famille.

SUD éducation appelle à se mobiliser massivement à l'occasion de la Journée internationale pour le droit à l'avortement, le 28 septembre, et construira une mobilisation d'ampleur dans un cadre intersyndical dans ce but.

TOUTES ET TOUS DANS LA RUE LE 28 SEPTEMBRE 2023 JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’AVORTEMENT

Communiqué intersyndical- IVG : inscrire ce droit dans la constitution et le rendre effectif pour toutes !

Nos organisations revendiquent l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution française et revendiquent également que ce droit soit inscrit dans la Charte Européenne des droits fondamentaux.

Nos organisations appellent à rejoindre les manifestations organisées le 28 septembre

Pour le droit à l’avortement, nous revendiquons que :

  • La clause de conscience spécifique des professionnelles de santé soit supprimée de la loi ;

  • La loi de constitutionnalisation du droit à l’avortement le garantisse à toutes;

  • La production des pilules abortives soit garantie afin d’empêcher toute pénurie et garantir l’accès à l’IVG,

  • Des moyens financiers doivent être donnés pour que les centres pratiquant l’avortement et les centres de planification soient accessibles sur tous les territoires ;

  • Des campagnes d’information tous publics sont nécessaires pour pouvoir en parler librement sans tabou ni jugement ;

  • Tous les moyens contraceptifs doivent faire l'objet d'un remboursement intégral, pour que toutes et tous puissent choisir celui qui leur convient ;

  • Une éducation aux sexualités doit être prodiguée à toutes et à tous ;

  • des équipes pluridisciplinaires complètes dans chaque établissement.

  • Au plan international, l’avortement doit être légalisé dans tous les pays.

Nos organisations s’opposent à toute menace qui vise à remettre en question le droit à l’avortement, comme tout autre droit, des personnes, femmes, hommes, minorités de genre. Elles dénoncent les dangers des extrêmes-droites et des conservateurs quant aux menaces qu’ils représentent pour ces droits.